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Wallonie. Di Antonio veut interdire le Roundup d’ici 2 ou 3 ans

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roundup.png« Dans la grande famille des pesticides, je demande la complexité institutionnelle. » Explication : l’ Europe réglemente la substance active. Ici, le glyphosate qui provoque les gros débats, à la Commission et au Parlement européen. Les États membres (le fédéral, chez nous) autorisent la formulation commerciale. C’est-à-dire le produit qui pourra être commercialisé. Le Roundup par exemple, ne contient pas que du glyphosate mais d’autres produits. C’est d’ailleurs la combinaison de ces produits qui serait le plus problématique. Et puis il y a les Régions qui peuvent en réglementer l’usage. Autrement dit, la Belgique pourrait très bien continuer à autoriser la roundup 4.jpgcommercialisation du Roundup et d’autres produits, mais les Régions en interdire l’usage !

C’est déjà le cas pour certains usages. « Depuis 2015, en Flandre et en Wallonie, il y a interdiction pour les communes d’utiliser des produits phytos sur les surfaces imperméables », explique Carlo Di Antonio, ministre wallon de l’Environnement. C’est-à-dire à des endroits où les produits s’écoulent vers les égouts et se retrouvent dans l’eau. Cette interdiction vaut aussi déjà pour les particuliers.

COMMENT INTERDIRE

Le ministre veut aller plus loin. « Nous voulons respecter le principe de précaution. Je suis en faveur d’une interdiction », dit M. Di Antonio. « Concrètement ; interdire tout usage pour les communes d’ici 2 ans. D’ici 2 ou 3 ans, si on trouve la bonne base légale, l’interdire pour les particuliers. Il restera les agriculteurs. Pour eux, il faudra sensibiliser et trouver des alternatives. »

Pour les particuliers, l’idée est de restreindre tellement les usages autorisés que les Wallons finiront par se passer des pesticides. Ensuite, « dans les lieux de vente, faire en sorte qu’on ne puisse plus prendre les boîtes comme on veut, mais qu’on ait besoin de conseils d’un vendeur spécialisé. Et de plus, on obligerait à enfermer les produits dans une armoire dont seul le détenteur de la licence phyto aurait les clés », précise encore le ministre wallon. (Source La Meuse vendredi 8 avril 2016)


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