Clik here to view.

Image may be NSFW.
Clik here to view.Chronique « Nature » de Roger Wauters
Je vous emmène aujourd’hui à la découverte de l’alliaire, une petite plante sauvage comestible un peu oubliée mais qui a beaucoup d’atouts. Elle affectionne les sols calcaires et, de cause à effet, elle abonde en notre Vallée du Geer. Ce printemps 2018 très ensoleillé et aux températures clémentes, lui est particulièrement favorable. Elle prolifère un peu partout en notre Vallée du Geer. En guise d’accueil, ma vidéo tournée dans mon jardin à Glons…
L’alliaire officinale (Alliaria petiolata) est aussi appelée herbe à ail, moutarde ailliée, Herbe aux aulx, julienne et ail-sans-ail. C’est une bisannuelle, elle se développe en 2 ans.
L’alliaire officinale est de la même famille que le chou (BRASSICACEES) ! On la trouve dans les milieux humides et ombragés : à la lisière des bois et le long des haies.
L’avantage de l’alliaire c’est qu’elle a les qualités de l’ail, sans l’haleine de cheval ! Et elle dégage une légère odeur d’ail quand on froisse ses feuilles. Très légère alors !
Production :
Cette plante est facile à reproduire, elle est hermaphrodite en plus ! Sa floraison a lieu maintenant : Avril jusqu’à juin ! Elle aime les sols calcaires
Récolte :
Il est préférable de récolter les feuilles du sommet, parce que celle du bas sont plus filandreuses. On peut utiliser les fleurs, les jeunes pousses, les feuilles et les graines.
Utilisation :
On peut utiliser ses graines à la place des graines de moutarde dans la sauce, l’élaboration de condiment. On peut la manger en salade. Servez-vous en comme de l’ail dans vos mets !
On peut s’en régaler également en pesto.
Voir aussi l'article précédent que nous consacrions, en 2016, à cette petite plante :