
C’est un véritable coup de tonnerre qui s’est abattu mardi sur Oupeye, suivi d’un vent d’inquiétude. Le ministre Carlo Di Antonio (cdH) a rendu public les premiers résultats d’une étude sur l’exposition des Wallons aux pesticides. Et c’est Oupeye qui obtient les plus mauvais résultats.
L’étude de l’Institut Scientifique de Service public a été menée dans douze communes wallonnes afin de mesurer l’exposition des Wallons aux pesticides. En province de Liège, Waimes, Liège et Oupeye ont été retenues. Le choix de cette dernière n’était pas anodin puisqu’elle est connue comme étant la capitale wallonne de la fruiticulture. Pendant un an, des filtres ont donc été installés sur le toit de l’école communale de Hermée. Ils ont détecté une série de substances ainsi que leur concentration dans l’air.
Mardi, les premiers résultats de cette étude ont démontré que c’est à Oupeye que le nombre de substances actives (28 sur les 43 recherchées) et la concentration moyenne de pesticides dans l’air étaient les plus élevés. À l’inverse, c’est à Waimes, au Mont Rigi, que ces données étaient les plus basses. Les substances trouvées sont essentiellement des herbicides et des fongicides, les insecticides ne représentant que 0,5 % des substances mesurées.
L'article complet à découvrir dans votre journal La Meuse de ce mercredi 16 mai 2018