
Le week-end dernier, le jeune et talentueux artiste, dont on a déjà souvent parlé, a ajouté une nouvelle œuvre à la série de fresques à la bombe entamée il y a quelques mois en différents endroits de Bassenge.
Cette fois, c’est un des piliers du viaduc de Boirs qui est désormais orné d’une représentation de Charlie Chaplin et d’un enfant, un plan très expressif extrait du film « The Kid » sorti en 1921.
Placé en bonne vue aux abords directs de la route nationale, aucun usager ne peut la manquer. Remarquons que dans la série des fresques réalisées jusqu’ici par le jeune Antonin, véritable virtuose de la bombe de peinture, le cinéma tient le haut du pavé tout comme les représentations picturales d’acteurs ont sa préférence. En effet, aucune actrice ne figure encore parmi les personnalités représentées.
Ainsi, depuis quelque temps, « Bassenge fait son cinéma ». Avec la condescendance de la Bourgmestre de Bassenge, les infrastructures publiques (Infrabel- SPWallonie) sont devenues des cimaises qui servent l’expression du jeune artiste auquel « presque carte blanche » (voir encart ci-dessous*) a été donnée.
En parlant de carte blanche, paradoxalement, l’artiste exécute ses travaux la nuit, dans le noir…
*Voici ce qu’on pouvait lire dans un article de La Meuse du 25 décembre 2019
Plutôt que de sévir, la commune lui propose une collaboration
« La bourgmestre Valérie Hiance a rencontré Antonin il y a quelques semaines, explique l’échevin Philippe Knapen. Elle lui a proposé de collaborer. La commune lui met des murs à disposition, Antonin a presque carte blanche pour réaliser des fresques mais en contrepartie, il accepte de partager son art avec tout qui veut.»
Une déclaration qui suscite quelques questions
Sont-ce les murs communaux qui sont mis à disposition ou ceux qui sont la propriété d’Infrabel et du SPWallonie ? (Ponts de chemin de fer et viaduc autoroutier). « Presque carte blanche : ça veut dire quoi, exactement ? « Accepter de partager son Art avec tout qui veut » : une lapalissade alors que les œuvres sont réalisées sur les infrastructures publiques ?
Comprendra qui pourra. Mais ça, c’est une autre histoire.
Contentons-nous de suivre avec intérêt les belles histoires qu’Antonin nous raconte.
Roger Wauters